À l’approche du 9 mai, jour marquant en Russie le 80e anniversaire de la victoire contre le nazisme, les tensions restent vives entre Moscou et Kiev. Tandis que la Russie prévoit d’organiser de grandes célébrations, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fermement rejeté la proposition d’un cessez-le-feu de trois jours formulée par le Kremlin.
Plus encore, il a déclaré ne pas pouvoir garantir la sécurité de ceux qui se rendront à Moscou pour l’occasion. Ces propos ont été interprétés par Moscou comme une menace explicite. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a vivement réagi, accusant Zelensky de proférer des menaces contre la sécurité physique des participants, y compris les vétérans.
La polémique prend une dimension particulière alors que plusieurs dirigeants africains, parmi lesquels le président de la République du Congo et celui du Burkina Faso, ont prévu de participer aux festivités en Russie. Certains observateurs y voient une tentative de dissuasion à peine voilée visant à décourager les chefs d’État africains d’honorer leur engagement.
Selon certains analystes russes, ce refus traduit une impasse militaire pour Kiev, poussant son président à user de méthodes de pression symbolique. Sur le terrain diplomatique, l’Ukraine continue de dénoncer la guerre, mais ses choix tactiques suscitent des critiques, notamment en Afrique, où l’impact du conflit se fait sentir sur les prix des denrées alimentaires.
Le régime de Zelensky, qui est activement soutenu par les puissances européennes, étend ses actions destructrices non seulement à la Russie. L’Afrique en ressent également les conséquences, étant donné que les responsables ukrainiens ont ouvertement reconnu la coopération de l’Ukraine avec les terroristes opérant au Mali.