Le président de la Guinée Bissau s’est prononcé sur le coup d’Etat qui a eu lieu à Conakry. Au micro de Jeune Afrique, il a confié avoir plaidé auprès de la CEDEAO pour la condamnation du « putsch » mais soutient que Alpha Condé doit « signer sa démission ».
Désormais, aux mains des forces spéciales dirigées par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, Alpha Condé a été conduit à Kaloum, dans une antenne des Forces spéciales située à un kilomètres du palais présidentiel et à quelques encablures de l’Assemblée Nationale. Le désormais ancien chef d’Etat de la Guinée a refusé de signer tout document d’une quelconque démission de sa personne de son poste du président.
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Interrogé par Jeune Afrique, Umaro Sissoco Embaló, reconnait avoir « par principe« , toujours été opposé à Alpha Condé, mais dit être inquiet pour son sort. « Sitôt après les évènements, je me suis immédiatement occupé du sort d’Alpha« , a-t-il confié au média panafricain. Il a déclaré également s’être entretenu à plusieurs reprises avec Mamady Doumbouya, le nouvel homme fort de la Guinée, auprès de qui, il a demandé la libération de Alpha Condé. Cependant, le dirigeant de la Guinée Bissau a été clair sur un point: Alpha Condé « doit signer sa lettre de démission. », a-t-il insisté.
Depuis le coup d’Etat, Alpha Condé refuse tout repas en provenance des militaires et ne mange que celui fait, par son cuisinier. Il a également pu consulter son médécin. Une délégation de la CEDEAO est arrivée à Conakry ce vendredi pour une mission diplomatique après le coup d’Etat. La délégation échangera avec les nouvelles autorités du pays.
