Le président du Real Madrid, Florentino Pérez, a réagi au verdict de la Cour de justice de l’Union européenne qui a donné un avis favorable à la création de la Super League. Une décision savourée par le dirigeant espagnol qui parle d’« un grand jour pour l’histoire du football ».
« Les règles de la FIFA et de l’UEFA subordonnant à leur approbation préalable tout nouveau projet de football interclubs, comme la Super League, et interdisant aux clubs et aux joueurs de participer à ces compétitions, sont illégales« , a déclaré ce jeudi la Cour de justice de l’Union européenne, donnant ainsi son feu vert à la création de cette compétition décriée tant par les instances faîtières, les clubs et les supporters.
Un verdict savouré par contre par ses concepteurs et fervents défenseurs, dont le Real Madrid et son président Florentino Pérez. Très heureux de cette décision de la CJUE, le dirigeant espagnol en a profité pour lancer un message à l’UEFA. « Nous nous félicitons vivement de l’arrêt de la CJUE. Dans les prochains jours, nous examinerons de plus près la portée de cet arrêt, qui revêt une grande importance historique », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Besoccer.
« Le football européen ne sera jamais un monopole et, à partir d’aujourd’hui, les clubs seront maîtres de leur destin. Nous nous considérons comme capables de promouvoir les compétitions que nous envisageons. L’Europe des libertés a triomphé. Le droit, la raison et la liberté ont prévalu », a ajouté le boss de la Casa Blanca.
Florentino Pérez en a profité pour parler à nouveau de sa compétition qui, deux ans après, ne compte plus que le Real Madrid et le Barça comme membres. « Il y a 70 ans, nous avons fait un pas de géant pour le football avec la création de la Coupe d’Europe et aujourd’hui nous avons le devoir de donner au football l’élan dont il a besoin. Elle sera ouverte à tous, elle sera fondée sur le mérite sportif et le respect du fair-play financier. Surtout, elle protégera les joueurs et enthousiasmera les supporters du monde entier. Personne n’a dit qu’il serait facile de mettre fin à un monopole », poursuit-il.
« Nous avons la possibilité d’instaurer une gouvernance transparente, qui coexiste avec les nouvelles technologies. Nous sommes au début d’une nouvelle ère, nous pouvons travailler en toute liberté et sans menaces, dans le but d’innover et d’améliorer le football. À partir d’aujourd’hui, le présent et l’avenir sont enfin entre les mains des clubs et des supporters. Notre destin nous appartient et nous avons devant nous une grande responsabilité. Ce jour marquera un avant et un après, c’est un grand jour pour l’histoire du football », a-t-il conclu.