Ibrahim Ghandour, ministre soudanais des Affaires étrangères et chef du Parti du Congrès national au pouvoir sous le président déchu Omar el-Béchir, a été de nouveau arrêté lundi, un jour après sa sortie de prison, a rapporté Reuters, citant une source de sa famille.
A la suite du coup d’Etat survenu la semaine dernier contre le gouvernement de transition au Soudan, plusieurs figures de l’ancien régime d’Omar el Béchir, ont été remis en liberté. Parmi ces personnes, figure Ibrahim Ghandour. Cette libération ainsi que celle de plusieurs autres alliés de Bashir ces derniers jours, avait fait l’objet de critiques de la part des opposants au régime militaire.
Lundi, une source familiale citée par plusieurs médias locaux, a indiqué que l’ancien chef de la diplomatie du Soudan, a de nouveau été arrêté. Pour l’heure, aucune autre information n’a fuité sur les motifs de cette nouvelle arrestation.
Ghandour avait déjà été détenu sur ordre d’un groupe de travail destiné à démanteler et à empêcher le retour du régime de trois décennies de Bashir, qui a pris fin en 2019.
Il avait été libéré dimanche soir, avec deux anciens responsables du renseignement sous Bashir. Deux autres alliés islamistes de Bachir, dont l’homme d’affaires Abdelbasit Hamza, ont également été libérés samedi, ont indiqué des sources judiciaires. Le procureur général du Soudan a également été démis de ses fonctions dimanche soir.