Vendredi, lors d’une attaque contre un hélicoptère de l’ONU dans l’est de la République démocratique du Congo, deux Casques bleus ont été blessés par des tirs présumés provenant de membres du M23.
La cheffe de la Monusco, Bintou Keita, a vivement condamné cette attaque contre l’aéronef arborant le symbole des Nations unies, soulignant que cet incident survient pratiquement un an après une attaque similaire qui avait entraîné la perte d’un Casque bleu sud-africain. En effet, le communiqué émis à Kinshasa rappelle que les attaques visant les Casques bleus peuvent être considérées comme des crimes de guerre.
L’hélicoptère de la Monusco, déployé pour une évacuation sanitaire, a été pris pour cible près de Karuba, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), causant des blessures à deux Casques bleus, dont l’une est grave. Malgré l’incident, l’aéronef a réussi à atterrir en toute sécurité à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, où les deux blessés ont été rapidement pris en charge sur le plan médical.
