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Nigéria : elle met en scène son enlèvement, et soutire plus 2 millions FCFA à son amant-Facebook

Le centre correctionnel de Yola, au Nigéria, détient une pensionnaire peu ordinaire, une femme enceinte. Cette dernière, identifiée, comme Jamila Ardo, 25 ans, femme au foyer, aurait organisé son faux kidnapping, et réussi à soutirer plus de 2 millions de FCFA, des mains d’un homme qu’elle aurait rencontré, via Facebook.

Les faits

Selon les faits, Jamila Ardo, qui vit dans la région de Wauru Jabbe, dans la capitale de l’État, et Adamu Ahmed, résidant à Abuja, se seraient croisés, via Facebook, et envisageraient de se rencontrer, pour commencer une vie commune. Or, Ahmed ignorerait que sa dulcinée virtuelle était femme au foyer et, même, enceinte. Dans l’intention d’arnaquer son ami virtuel, Ardo s’est fait aider par un complice, un certain Abdulaziz, et, ensemble, ils auraient échafaudé un plan : organiser un faux enlèvement contre rançon.

Jusque-là, poursuivent les sources, tout se passait bien, pour les deux escrocs. La femme enceinte aurait, même, simulé des pleurs, au téléphone, pour accentuer la pression sur sa proie, ce qui lui a permis d’encaisser plus de 2 millions de FCFA, que la victime aurait déposé sur un compte, fourni par la jeune femme.

C’est après avoir fait le dépôt, expliquent-elles, qu’Adamu Ahmed aurait commencé par nourrir des soupçons, à l’encontre de Jamila Ardo, qu’il ira dénoncer au SIB, via une requête explicative, en date du 16 novembre 2021, déposée par son avocat, et approuvée, plus tard, par le commissaire de police de l’État d’Adamawa.

L’enquête policière a conduit à l’arrestation d’Amina Mohammed, réelle détentrice du compte bancaire, qui a permis à Jamila d’encaisser l’argent.

Le verdict

Les médias rapportent que la mise en cause a été traduite, devant le tribunal de grande instance de Yola, hier, jeudi 24 février 2022, pour infraction d’association de malfaiteurs et d’enlèvement, conformément, aux articles 60 et 248 du Code pénal du Nigéria.

Après son plaidoyer, le procureur a prié le juge Abdullahi Mohammed Digil d’ajourner le procès, pour permettre à l’accusation de transmettre le dossier au DPP, pour avis juridique.

Quant à l’avocat de Jamila, il a plaidé pour que sa cliente suive des soins médicaux, vu son état, exprimant, également, le vœu d’avoir accès à tous les documents, pour préparer sa défense.

L’affaire a été renvoyée au 10 mars 2022, tandis que les suspects ont reçu ordre d’être placés en détention provisoire au centre correctionnel de Yola.

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