« Miss Côte d’Ivoire » : accusée à tort, Charlène Brou rétablit la vérité
Une information est distillée dans la masse, depuis quelques jours, faisant état de ce que Charlène Brou aurait été recalée à l’étape de présélection du concours « Miss Côte d’Ivoire », pour avoir falsifié son âge. Rumeur ou clameur ? La jeune femme, au détour d’un passage sur la NCI, a rétabli la vérité, battant en brèche cette rumeur.
Depuis quelques temps, une information fait le chou gras des médias, information selon laquelle l’aspirante au concours « Miss Côte d’Ivoire », Charlène Brou, aurait été disqualifiée par le Comité Miss Côte d’Ivoire (COMICI), pour faute grave. Cette actualité a traité la jeune femme de « Miss René Caillé », du nom des individus, reconnus coupables de falsification de pièces d’identité, diminuant, au passage, leur âge. À cet effet, de 26 ans, la rumeur a dit qu’elle serait passée à 21 ans.
Alors que cette nouvelle faisait son petit bonhomme de chemin et que les détracteurs de Charlène Brou s’en donnaient donnaient à cœur joie, la jeune femme est montée au créneau, pour apporter sa part de vérité, sur cette affaire, qui, à l’en croire, leur a fait du tort, elle et sa famille.
« Je ne peux pas mettre en péril mes diplômes »
À la faveur de l’émission Yvidero Show, sur la NCI, preuves à l’appui, Charlène Brou a démonté, point par point, les accusations, portées à son encontre.
En effet, la vingtenaire s’est présentée à l’antenne, avec son acte de naissance, son certificat de nationalité, son diplôme de BTS, et autres justificatifs. Sur les documents officiels de la jeune femme, il est écrit : février 1998, comme quoi, Charlène Brou a eu 24 ans, en février dernier.
D’après les propos de la jeune femme, elle n’a jamais falsifié son âge, comme le racontent les rumeurs. « Je ne peux pas mettre en péril mes diplômes, pour une question de Miss. », a-t-elle expliqué. Poursuivant ses propos, Charlène Brou a affirmé qu’étant donné que l’âge-limite était de 25 ans révolus, elle aurait, encore, la latitude de postuler à l’édition de l’année prochaine, mais, avoue-t-elle, elle s’y était résignée. La raison, la façon, dont la polémique a été entretenue, l’a conduite à une dépression, notamment.
Le plus dur dans cette affaire, ajoute la jeune diplômée, le COMICI ne lui a apporté aucun soutien, la laissant seule, assumer cet affront, alors qu’elle n’attendait qu’un communiqué de la part de l’organe, pouvant rétablir son honneur. Toutefois, elle a porté plainte contre X, dans un commissariat de la place, a-t-elle fait savoir.