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Google Traduction : bonne nouvelle pour le Bénin et le Togo !

Jeudi 13 mai 2022, les responsables de Google ont dévoilé 24 nouvelles langues, dont 10 africaines, qui feront, dorénavant, partie de la corbeille de Google Traduction, sa plateforme de traduction automatique, neuronale et multilingue. Au rang de ces nouvelles langues africaines, il a été notifié une bonne nouvelle, notamment, pour le Bénin et le Togo.

Profitant de l’accalmie de la pandémie de la Covid-19 et à l’occasion de la Google I/O 2022, le premier responsable de Google, Sundar Pichair, a, à la faveur d’une sortie médiatique, jeudi 13 mai 2022, dévoilé la dernière mise à jour de Google Traduction (Google Translate). La mastodonte des technologies, à travers Google Traduction ou « Google Translate », a ajouté 24 nouvelles langues, dont 10 africaines, pour étoffer les 109 préexistantes.

Les 10 nouvelles langues africaines

Ces nouvelles langues, ajoutées à la corbeille de Google Traduction, précise le CEO de Google, sont utilisées par 300 millions de personnes, en Asie, Afrique et Amérique du Sud, permettant, par ricochet, à Google Translate d’étendre son champ d’utilisation.

La dernière mise à jour de Google Traduction permet, en effet, l’accès aux langues africaines suivantes : Bambara – Mali, Ewe – Bénin, Ghana et Togo, Krio – Sierra Leone, Lingala – Afrique centrale et RDC, Luganda – Ouganda et Rwanda, Oromo – Ethiopie, Sepedi – Afrique du Sud, Tigrinya – Erythrée et Ethiopie, Tsonga – Afrique du Sud, et Twi du Ghana.

Il convient de préciser que l’Ewe est un dialecte, parlé dans la partie australe du Bénin, du Togo et du Ghana.

Malgré cette dernière mise à jour, du travail reste à faire

Se confiant à BBC, l’ingénieur logiciel et chercheur, opérant pour le compte de Google, Isaac Caswell, a, pour sa part, expliqué que l’entreprise avait mis en œuvre, pour la première fois, l’utilisation d’un modèle neuronal d’intelligence artificielle, qui apprenait les langages « à partir de zéro ».

Par ailleurs, Isaac Caswell a précisé que la dernière prouesse de Google n’a pas, véritablement, pris en compte certaines langues du continent noir. « Pour de nombreuses langues prises en charge, même les plus grandes langues d’Afrique que nous avons prises en charge – disons comme le yoruba, l’igbo, la traduction n’est pas excellente. Cela fera, certainement, passer l’idée ; mais, souvent, cela perdra une grande partie de la subtilité du langage. », a-t-il fait savoir.

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