CCR : enquête sur la mort d’un nourrisson de 2 mois, suite à une circoncision
À Latresne, une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine, la police a ouvert une enquête, après qu’un nourrisson de 2 mois a été retrouvé mort. Le drame s’est produit à la suite d’une circoncision, qui a eu lieu dans une maison louée pour l’occasion par le Centre de circoncision rituelle (CCR).
Un bébé de 2 mois a connu une fin tragique, le mercredi 25 mai 2022, dans une maison, à Latresne, dans la Gironde. La cause, selon des sources policières, rapportées par les médias locaux, une circoncision, qui a eu lieu, le matin du même jour dans une maison, louée, à cet effet, par le Centre de circoncision rituelle (CCR).
« Il n’y a pas de lien établi, entre l’acte de circoncision et le décès »
D’après le média local Sud-Ouest, repris par le parquet de Bordeaux, à la suite d’une autopsie, qui a été pratiquée, le jour du drame, « à ce stade des investigations, il n’y a pas de lien établi, entre l’acte de circoncision et le décès de l’enfant. » « Des analyses complémentaires sont en cours en toxicologie et en anatomopathologie. », a-t-il renseigné.
La même source relate que les investigations, qui sont confiées la Brigade de recherches de Bouliac, pour rechercher les causes de la mort du nouveau-né, vont permettre, entre autres, de « vérifier si toutes les conditions d’hygiène et le droit de la santé ont été respectés. » et d’apprécier si d’autres qualifications juridiques doivent être appliquées aux faits.
Sud-Ouest, citant les autorités judiciaires, précise qu’avant la tragédie, d’autres opérations de circoncision avaient eu lieu au même endroit, sans causer de dégâts. « D’autres circoncisions avaient été pratiquées, ce jour-là, au même endroit, et il n’y a pas eu de difficulté. », a, en outre, souligné le parquet.
La posthectomie, effectuée, parfois, pour des raisons médicales, est un rite pratiqué chez les juifs et les musulmans, en France. Cette opération, faut-il le préciser, qui est tolérée au nom du libre exercice des cultes, consiste en l’ablation du prépuce.