Afrique du Sud : un cadavre amputé de son organe génital, la famille suspend son enterrement
Un fait étrange s’est produit, à Daveyrown, en Afrique du Sud, obligeant des parents, à prendre une décision radicale. L’organe génital de leur fils de 18 ans, décédé, aurait été amputé, lors du lavage du corps, au salon mortuaire.
Les médias sud-africains relatent une information étrange, faisant état de ce qu’une famille aurait procédé à la suspension de l’enterrement de son fils de 18 ans, après que la découverte de l’amputation, de l’organe génital du cadavre, aurait été constatée.
Face à ce drame, Portia et Bellium Tjale, les parents éplorés, auraient empêché les employés des salons funéraires de récupérer les objets, loués, dans le cadre des funérailles.
En outre, la famille aurait déclaré vouloir garder la propriété, en guise de garantie, jusqu’à ce que le propriétaire du salon funéraire leur rembourse leurs 30 000 rands.
Le corps aurait été mutilé au niveau du 2ème salon
Selon les informations de Daily Sun, un média local, Portia, 39 ans, aurait avoué vouloir récupérer le corps de son fils, à l’état, où il aurait été pris. « Le corps de mon fils a été récupéré à la maison avec toutes les parties du corps intactes, mais certaines parties manquent maintenant. Pourquoi, donc ? », s’est-elle interrogée.
Selon Portia, le salon funéraire, qui a, d’abord, recueilli le corps de son fils, n’avait pas de chambre froide. C’est ainsi que le corps sans vie aurait été transféré dans un autre salon. La mère aurait découvert, plus tard, au deuxième salon, que l’organe génital de l’enfant manquait.
Elle précise que les propriétaires du deuxième salon avaient, même, tenté de camoufler le problème, en l’empêchant de venir. « Le même propriétaire du salon funéraire et sa femme m’ont même recontactée, pour me convaincre de ne pas venir, parce que je soupçonne qu’ils ont vu que quelque chose n’allait pas. Mon fils mérite d’être enterré, dignement, et de ne pas subir un tel manque de respect.« , a-t-elle révélé.
Quant au père du défunt, Bellium, 48 ans, il a fait savoir : « Mon fils a souffert et on lui a manqué de respect. Mpho était épileptique et autiste. »
Les parents endeuillés ont, dès lors, signalé l’affaire à la police, qui a ouvert une enquête, pour violation de cadavre. Cependant, les autorités locales ont demandé à la famille de procéder à l’enterrement du cadavre.