Le site d’information de langue arabe Rai al-Youm a révélé que le Mossad a kidnappé un général iranien en Syrie lors d’une mission visant à recueillir des renseignements sur le sort de l’aviateur israélien Ron Arad, disparu depuis longtemps.
Une affaire qui ne risque pas de détendre les tensions entre Israël et l’Iran. Selon un rapport, l’agence de renseignement et d’espionnage israélienne a enlevé un haut gradé de l’armée iranienne et l’a transféré dans un pays africain où il a été interrogé puis relâché plus tard. Le site d’information n’a pas précisé si le général était en service actif, mais a affirmé que l’incident pouvait être lié à une prétendue tentative d’attentat contre des hommes d’affaires israéliens à Chypre qu’Israël a attribué à Téhéran.
Toutefois, il faut indiquer que le site qui a relayé l’information est pro-Téhéran et que l’information peut être orientée. Mais dans son discours à la Knesset au début de la session d’hiver du parlement israélien lundi, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a révélé les détails de la mission, indiquant que le Mossad a lancé une opération en septembre pour connaître le sort et l’endroit où se trouve l’officier des systèmes d’armes de l’armée de l’air israélienne, Ron Arad, qui s’est écrasé au-dessus du Liban en octobre 1986 et a été porté disparu depuis.
« C’était une opération complexe, à grande échelle et audacieuse. C’est tout ce qu’il y a à dire pour le moment. Nous avons fait un autre effort pour comprendre ce qui est arrivé à Ron », a déclaré Bennett. « La mission d’obtenir des renseignements sur Ron Arad a été menée à bien tout en atteignant des objectifs opérationnels exceptionnels », indique un communiqué du bureau du Premier ministre, alors même que certaines sources ont indiqué que la mission était un échec.
« Présenter l’information aux membres de la Knesset et au grand public avait de la valeur, exprimant notre grand effort et notre engagement en faveur du retour de nos fils à la maison, même de nombreuses années après leur capture par l’ennemi. La diffusion de toute autre information est un mensonge pur et simple », a insisté le bureau du Premier ministre.