Le secrétaire général du Front de libération nationale algérien, le parti au pouvoir en Algérie, a indiqué jeudi, que le Maroc et Israël conspirent contre la sécurité et la stabilité du pays. Une déclaration qui intervient alors que Rabat et Alger sont en pleine tensions diplomatiques.
Selon un rapport du Middle East Monitor, le SG du parti au pouvoir en Algérie, Abu Al-Fadl Baadji, dans une déclaration aux journalistes après avoir rencontré l’ambassadeur de Cuba en Algérie, Armando Vergara Bueno, a indiqué que l’alliance entre le Maroc et Israël vise à « influencer les positions de principe de l’Algérie en faveur de causes mondiales justes, en particulier les questions palestiniennes et sahariennes ».
De son côté, le représentant cubain Bueno, a souligné que son pays était « sur la même longueur d’onde que l’Algérie en ce qui concerne les questions palestiniennes et sahariennes, ainsi que d’autres questions internationales et régionales ». Il a expliqué que les peuples palestinien et sahraoui ont été soumis à « des attaques flagrantes qui affectent leur droit à la liberté de déterminer leur propre destin et leur indépendance ».
L’Algérie a coupé définitivement les ponts avec le Maroc cette année après des différends diplomatique et sécuritaire. Aussi, les deux pays étaient presque devenus ennemis depuis plusieurs décennies à cause de la question du Sahara occidental. Ce territoire est revendiqué par le Maroc comme sien alors que le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, se bat pour l’indépendance depuis des décennies.
Le Maroc et l’Algérie sont deux pays arabes qui soutiennent la cause palestinienne contre Israël mais récemment Rabat a normalisé ses relations avec l’Etat Hébreux et signé des contrats militaires. Ce qui a accru la méfiance d’Alger qui assure que cette normalisation n’est qu’une provocation de la part de son voisin direct.