Le Burkina Faso annonce vouloir rapatrier 14 stagiaires militaires en formation en Côte d’Ivoire. Côté ivoirien, la réaction est mitigée, alors que les relations entre les deux pays demeurent sous tension.
L’état-major burkinabè a émis une note annonçant le rapatriement de 14 stagiaires militaires scolarisés à l’École militaire préparatoire technique de Bingerville (EMPT) en Côte d’Ivoire. Cependant, cette note ne spécifie pas les motifs de ce rappel.
Côté ivoirien, l’annonce a été relativisée. Une source proche du dossier citée par RFI, a déclaré que : « L’EMPT n’a pas été officiellement saisie : c’est un document interne des armées du Burkina, que nous découvrons comme tout le monde sur les réseaux sociaux. » Cette même source a souligné qu’il n’y avait pas de raison d’en faire une polémique.
Néanmoins, certaines sources évoquent une possible « mesure de réciprocité » de la part du Burkina Faso. Elles avancent que les élèves militaires ivoiriens, en stage dans les centres de formation au Niger et au Burkina, seraient rentrés depuis cet été.
Pour rappel, les tensions entre les deux pays sont montées d’un cran après l’interpellation de deux gendarmes ivoiriens en territoire burkinabè en septembre dernier. Ces incidents ont conduit les deux nations à entamer des négociations pour réviser la délimitation de leurs frontières, qui s’étend sur près de 600 kilomètres, sans être clairement définie à certains endroits.
