Les forces navales russes ont indiqué que leur destroyer Admiral Tributs, a intercepté et chassé un navire américain dans la mer du Japon vendredi, rapportent les médias.
Selon la marine russe, un de ses navires de guerre, le destroyer Admiral Tributs, avait intercepté un destroyer de la marine américaine qui a tenté de violer les eaux territoriales russes dans la mer du Japon. Les russes ont souligné qu’après interception, le navire américain a été chassé hors des eaux. L’incident s’est produit alors que la Russie et la Chine menaient des exercices navals dans la région.
Le ministère russe de la Défense a indiqué dans un communiqué que vers 17h00 heure locale (08h00 GMT), le destroyer USS Chafee, qui opérait dans la mer du Japon depuis plusieurs jours, « s’est approché des eaux territoriales de la Fédération de Russie et a tenté de traverser la frontière. » Le destroyer russe Admiral Tributs a averti le navire américain « de l’irrecevabilité de telles actions ».
Cependant, l’USS Chafee a ignoré l’avertissement et « a pris des mesures pour violer la frontière nationale de la Fédération de Russie », selon le ministère russe de la Défense. « Agissant dans le cadre des règles internationales de navigation, les Admiral Tributs ont mis le cap sur l’éviction de l’intrus des eaux territoriales russes. Après cela, l’USS Chafee a fait demi-tour et est parti « sur la route opposée » alors qu’il se trouvait à moins de 60 mètres du navire russe.
Toutefois, la marine américaine a indiqué qu’un tel incident n’avait pas eu lieu. Dans un communiqué, elle a déclaré que son navire « menait des opérations de routine dans les eaux internationales de la mer du Japon » lorsqu’un destroyer russe s’est approché à environ 65 mètres de l’USS Chafee « alors que le navire se préparait pour des opérations de vol ». « L’interaction était sûre et professionnelle », a déclaré la marine américaine.
La marine américaine a reconnu que la Russie lui avait notifié qu’elle menait des manœuvres dans la région, mais l’avis « n’était pas en vigueur au moment de l’interaction ». Le navire américain « a mené des opérations conformément au droit international et aux coutumes », indique le communiqué. « Les États-Unis continueront à voler, naviguer et opérer là où le droit international le permet. »
Les incidents impliquant la marine russe sont rares dans le Pacifique. La région est dominée par la Chine, qui voit d’un mauvais œil les États-Unis et leurs alliés patrouiller dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leur droit à la liberté de navigation.
