Les discussions entre les autorités militaires indiennes et chinoises sont revenues au point mort et n’ont abouti à aucune solution pour désamorcer les tensions entre les deux Etats voisins.
Selon un rapport d’Al Jazeera, les pourparlers entre les commandants de l’armée indienne et chinoise pour désengager les troupes des principales zones de friction le long de leur frontière se sont soldés par une impasse et n’ont pas permis d’atténuer une crise de 17 mois qui a parfois conduit à des affrontements meurtriers, ont déclaré les deux parties.
Ce nouveau développement suppose d’amblée que la crise entre les deux parties reste sans solution et donc que les deux armées maintiendront leurs forces en état d’alerte et en position dans les zones avancées du Ladakh pour un deuxième hiver consécutif dans des températures dangereusement glaciales.
Dans un communiqué lundi, le ministère indien de la Défense a fait savoir qu’il avait fait des « suggestions constructives », mais que la partie chinoise n’était « pas d’accord » et « ne pouvait pas fournir de propositions prospectives ». Du côté de la Chine, un porte-parole de l’armée a soutenu que la non-avancée des discussions est liée au fait que « la partie indienne s’en tient à des demandes déraisonnables et irréalistes, ajoutant des difficultés aux négociations ».
Les commandants des deux armées se sont rencontrés pour des pourparlers dimanche, après une interruption de deux mois, à Moldo du côté chinois dans la région du Ladakh. Les deux pays ont posté des dizaines de milliers de soldats soutenus par de l’artillerie, des chars et des avions de chasse le long de la frontière, de facto appelée la Ligne de contrôle réel (LAC).