Live logo
Live logo
spot_img
Accueil image/svg+xml News - Infos image/svg+xml Sécurité image/svg+xml Fini, les tests de virginité, sur les recrues féminines, dans l’armée indonésienne

Fini, les tests de virginité, sur les recrues féminines, dans l’armée indonésienne

- Publicité-

L’armée indonésienne vient d’annoncer qu’elle n’effectuera plus de tests de virginité sur les recrues féminines. Selon un rapport de Human Rights Watch, ces tests ont été pratiqués par l’armée depuis cinquante ans.

Diverses organisations de défense des droits de l’homme, dont Human Rights Watch et Amnesty International, ont salué la décision de l’armée indonésienne d’abolir les tests de virginité pour ses recrues féminines. En juillet, le chef des armées, le Général Andika Perkasa, a demandé aux Commandants que l’examen médical pour les femmes soit similaire à celui pour les hommes. Ses propos ont alors marqué la fin de la pratique des tests de virginité, dite «des deux doigts».

“Les bilans de santé des candidates soldates pour l’armée indonésienne seront les mêmes que les tests médicaux pour les soldats. Ceux qui ne sont pas pertinents pour l’enrôlement des soldates ne seront plus effectués”, a déclaré le Général Andika sur la chaîne YouTube de l’armée indonésienne, le 18 juillet 2021. Dans son allocution, le Général s’est bien gardé de prononcer le mot, mais tous les Indonésiens savent que les “tests médicaux non pertinents” font référence aux tests de virginité.

Wirya Adiwena, l’adjoint au directeur à Amnesty International, a applaudi aussi, à l’agence EFE, cette décision d’abolir le test «qui viole les droits de l’homme». «Le test prévoit une pratique invasive de mettre deux doigts dans le vagin sous le prétexte de vérifier si une femme a eu des relations sexuelles avant. En novembre 2014, l’Organisation mondiale de la santé a statué dans une directive qu’ »Il n’y a pas de place pour les tests de virginité, ils n’ont aucune valeur scientifique »», rappelle Andreas Harsono.

«Aucune forme de tests de virginité, que ce soit deux doigts ou l’examen de l’hymen, ne peut démontrer qu’une femme a eu une pénétration vaginale», indique à Sputnik Latisha Rosabelle, l’étudiante indonésienne qui a lancé la pétition afin de mettre un terme à cette pratique dans l’armée.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
spot_img
Bénin

Marché régional des titres: le Togo continue sur sa lancée et franchit la barre des 230 milliards FCFA levés

Bénin

Guerre en Ukraine: un avion de chasse russe de dernière génération abattu

Bénin

Bénin: un homme poursuivi en justice pour avoir tenté d’acheter des restes humains

Bénin

Mali: le groupe paramilitaire russe Wagner annonce la fin de sa mission

Bénin

Bénin: poursuivi pour tentative de vente de sa sœur, un jeune homme risque 3 ans de prison

Bénin

Bénin – Transparence dans la finance publique: l’Assemblée nationale et la Cour des comptes unissent leurs forces

Bénin

Bénin – Fête de la Tabaski: le gouvernement communie avec les fidèles musulmans

Bénin

« Pour l’instant, ma priorité n’est pas le parrainage, c’est la vision », Daniel Edah

Bénin

Bénin: un réseau de vol de motos démantelé à Lokossa

Bénin

Bénin: Romuald Irotori s’installe officiellement comme le nouveau SG de la cour constitutionnelle