Présenté à la Cour d’appel de Cotonou jeudi soir, l’activiste nigérian, Sunday Igboho a été placé en détention provisoire. Son audience a été reporté à lundi 26 juillet 2021.
Le Bénin a opté pour une procédure normale, refusant l’extradition immédiate de l’activiste nigérian et militant pour la création de la nation Yoruba. Arrêté jeudi à l’aéroport de Cotonou (République du Bénin), alors qu’il s’apprêtait à voyager pour l’Allemagne en compagnie de son épouse Ropo, Sunday Igboho a été auditionné par la police criminelle puis, présenté jeudi, à la cour d’appel de Cotonou.
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Dossier renvoyé à la brigade criminelle
Au terme du procès, la cour a décidé du report de l’audience à lundi 26 juillet 2021, renvoyant le dossier à la brigade criminelle. La garde à vue de Sunday Igboho a donc été prorogée en attendant la présentation des charges par le gouvernement nigérian. Le Bénin donne ainsi du temps au gouvernement fédéral du Nigéria de présenter toutes les preuves qu’il pourrait avoir contre Igboho.
Pour ses avocats, le Nigeria n’a pas été en mesure de formuler des accusations qui pourraient amener le tribunal à ordonner l’extradition de Igboho vers le Nigeria. « Ce que le gouvernement nigérian a proposé, ce sont de simples allégations contre Igboho telles que le trafic d’armes et l’incitation à la violence qui pourraient entraîner des troubles sociaux sans preuve… », a déclaré l’un des avocats de Sunday Igboho.
