Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosPolitiqueLa Cédéao se félicite des "évolutions positives" au Mali, mais en attend davantage

La Cédéao se félicite des « évolutions positives » au Mali, mais en attend davantage

- Publicité-

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a salué samedi des « évolutions positives » au Mali vers la restauration d’un pouvoir civil après un nouveau putsch en mai mais a exigé davantage de progrès pour réintégrer le pays dans ses instances.

Les chefs d’Etat de la Cédéao réunis en sommet à Accra, la capitale du Ghana, ont donc décidé de maintenir pour le moment la suspension du Mali, décidée après le deuxième coup d’Etat en moins de neuf mois du colonel Assimi Goïta, le 24 mai.

« A ce stade, bien qu’ils aient constaté des évolutions positives, ils ont estimé devoir maintenir la suspension, car ils veulent vérifier la solidité des progrès accomplis », a déclaré aux journalistes le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou. « Les chefs d’Etat veulent davantage d’assurances sur ces progrès », a-t-il insisté.

Lors de son investiture en tant que nouveau président de transition, le 7 juin, le colonel Goïta, qui avait déjà renversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Kaïta, réélu deux ans auparavant, a réitéré son engagement à organiser des élections en févier 2022. Cet engagement avait été mis en doute lorsque le colonel Goïta a fait arrêter le 24 mai le président et le Premier ministre de transition, après la formation d’un nouveau gouvernement dont certaines figures du putsch d’août 2020 avaient été écartées de portefeuilles stratégiques.

Aussitôt investi, le colonel Goïta a accédé à une des exigences de la communauté internationale en nommant un Premier ministre civil, Choguel Kokalla Maïga, qui a formé un gouvernement dans lequel plusieurs militaires putschistes retrouvent des postes clé.

La France, qui a réagi au coup de force du 24 mai par la suspension de ses opérations conjointes avec l’armée malienne après des années de coopération contre les jihadistes, a annoncé le 10 juin la fin programmée de son opération Barkhane au Sahel. Le président français Emmanuel Macron a déploré à cette occasion que la Cédéao ait choisi de « reconnaître un putschiste militaire » comme président de la transition au Mali.

Cette décision « crée une mauvaise jurisprudence pour les Africains eux-mêmes (…) pour la Cédéao elle-même et par le précédent que cela crée chez beaucoup de voisins », a-t-il déclaré.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
spot_img
Bénin

Bénin: un homme poursuivi en justice pour avoir tenté d’acheter des restes humains

Bénin

Mali: le groupe paramilitaire russe Wagner annonce la fin de sa mission

Bénin

Bénin: poursuivi pour tentative de vente de sa sœur, un jeune homme risque 3 ans de prison

Bénin

Bénin – Transparence dans la finance publique: l’Assemblée nationale et la Cour des comptes unissent leurs forces

Bénin

Bénin – Fête de la Tabaski: le gouvernement communie avec les fidèles musulmans

Bénin

« Pour l’instant, ma priorité n’est pas le parrainage, c’est la vision », Daniel Edah

Bénin

Bénin: un réseau de vol de motos démantelé à Lokossa

Bénin

Bénin: Romuald Irotori s’installe officiellement comme le nouveau SG de la cour constitutionnelle

Bénin

Bénin: des militaires devant la Criet dans une affaire de vente de treillis

Bénin

Bénin: arrêté par l’OCRC, Julien Kansou Kandé en garde à vue; ce qui lui est reproché