Dans une interview qu’il a accordée à RFI et France 24, le chef d’Etat béninois, Patrice Talon, évoquant la situation carcérale de l’ex-conseillère spéciale du président togolais, Reckya Madougou, a affirmé qu’elle aurait bénéficié du soutien de chefs d’Etat de la sous-région.
Les autorités togolaises ne font des déclarations du numéro 1 béninois, une préoccupation. Interrogé sur la question alors qu’il répondait aux questions des journalistes sur divers sujets d’actualité, Monsieur Gilbert Bawara, ministre togolais de la Fonction publique, est resté plutôt diplomatique.
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Selon lui, ce qui est important à retenir est la qualité des relations de bon voisinage et de brassage culturel existant entre les deux peuples.
A en croire le ministre togolais de la Fonction publique, rapporté par un média en ligne, ce qui urge, ce sont les questions sécuritaires, d’autant plus qu’au niveau de la frontière entre les deux pays, il y a un bouillonnement d’interactions.
L’autorité togolaise estime que le Bénin et son pays sont si étroitement liés par le destin que les deux peuples sont contraints à travailler, main dans la main, et à relever ensemble les défis qui s’imposent à eux.
« Nous sommes condamnés à travailler ensemble pour maintenir et consolider la paix à l’intérieur de nos Etats et dans la sous-région« , a-t-il précisé.
Des enjeux qui, semble-t-il dire, ne doivent laisser aucune possibilité à des querelles de voisinage, à des faits ou propos qui divisent.
Originaire de Siou, Gilbert Bawara occupe le poste du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative, depuis Juin 2015. Il joue, en même temps, au sein du gouvernement togolais, le rôle de porte-parole.
