Pollution sonore au Bénin : le chef mondial de l’ECC met en garde les fidèles

Au détour d’une note circulaire, le samedi 2 avril 2022, le premier responsable de l’Eglise du christianisme céleste (ECC), le révérend pasteur Bennett Adeogun, a invité les fidèles au respect scrupuleux des dispositions de la loi sur l’hygiène publique, au Bénin. Cette démarche du chef mondial de l’ECC concerne, notamment, l’utilisation des instruments de sonorisation.

Depuis le samedi 2 avril 2022, les fidèles de l’Eglise du christianisme céleste (ECC) ont du souci à se faire. En effet, le chef mondial de cette communauté religieuse a, à la faveur d’une note circulaire, adressé une mise en garde, notamment, à l’endroit des fidèles. Le révérend pasteur Bennett Adeogun, premier responsable de l’ECC, a sonné la fin de la récréation, quant à l’usage abusif, qui est fait des instruments de sonorisation, créant de la nuisance sonore.

Maîtriser l’usage des instruments de sonorisation

Dans sa note, le patron de l’ECC a déclaré que « les présidents de région, les chargés paroissiaux et les maîtres de cœur seront tenus pour responsables, devant la justice, de l’inobservation des dispositions, en vigueur contre la pollution sonore. »

Bennett Adeogun invite les concernés à proscrire l’utilisation des haut-parleurs et des instruments de musique, les jours ouvrables, de 13 heures à 15 heures, et de 22 heures à 7 heures.

Cette prescription s’applique, également, aux jours de repos, de 6 heures à 10 heures, et de 20 heures à 6 heures du matin. Les textes réglementaires de l’État ont prescrit des dispositions, dont l’ECC ne saurait se soustraire.

« (…) on le suspend ou on le relève »

Selon le vénérable suprême évangéliste Prosper Daguédénon, la note circulaire est un rappel à l’ordre, car des mesures avaient, déjà, été prises pour régler la situation. Les forces de l’ordre sont, déjà, intervenus sur certaines paroisses, pour cause de pollution sonore, a-t-il rappelé.

Au micro de Frissons radio, Prosper Daguédénon a tapé du poing sur la table. « Pour un chargé (paroissial, Ndlr), qui laisse faire du bruit, on le suspend ou on le relève. Certains cultes n’ont pas besoin de tam-tam ni de haut-parleur. Dieu n’est pas forcément dans le bruit. », a-t-il tempêté.

Avec ces nouvelles dispositions, venant des hautes sommités de l’Eglise du christianisme céleste (ECC), elles-mêmes, les choses vont, surement, changer dans les jours ou mois à venir.