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Invasion de l’Ukraine : l’activiste béninois, Kemi Seba, choisit son camp et crée la stupeur

Le président de l'ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Séba

Le président de l'ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Séba @La Nouvelle Tribune

Depuis l’invasion de l’Ukraine, plusieurs personnalités se sont, déjà, prononcées sur ce dossier brûlant, dénonçant, pour la plupart, l’attitude de la Russie. À la faveur d’une vidéo, diffusée sur sa Page Facebook, Kemi Seba, l’activiste béninois, a donné de la voix.

L’invasion de l’Ukraine est entrée dans son 6ème jour, avec son lot de dégâts collatéraux. Selon les médias internationaux, qui suivent, de très près, cette actualité, les forces russes ont fait des avancées notables, dans leur progression sur le sol ukrainien.

Alors que les voix continuent de s’élever, pour dénoncer l’invasion russe, du côté de l’Afrique, une personnalité publique a choisi son camp, créant la stupeur.

Kemi Seba prend position

Au détour de la diffusion d’un élément visuel, sur sa Page Facebook, le président de l’ONG Urgences panafricanistes, Kemi Seba, s’est prêté au jeu de prise de position. Le bouillant activiste béninois n’a pas eu froid aux yeux, en penchant pour Vladimir Poutine, au cours de son analyse de la situation, qui prévaut, actuellement, en Ukraine.

Dans son adresse, Kemi Seba a dénoncé ce qu’il qualifie de velléité de domination de l’Occident, sur le reste du monde. « Poutine veut récupérer son pays, et Poutine n’a pas le sang de l’esclavage et de la colonisation sur les mains. Les Occidentaux veulent assujettir les peuples pour qu’ils fassent, exactement, comme vous voulez ; et que quand ils ne font pas comme vous voulez, vous les présentez comme des dictateurs. Je préfère Poutine à tous les présidents occidentaux et à tous les maudits présidents africains, soumis à l’oligarchie de l’Occident », a-t-il tempêté.

Faut-il le rappeler, hier, mardi 1er mars 2022, selon un porte-parole du Premier ministre britannique, Boris Johnson, l’expulsion de la Russie, du Conseil de sécurité de l’ONU, figure parmi les « options« , en débat. « À ce stade, le Premier ministre n’a pas pris de position, là-dessus (…). Ce qui est exact, c’est que nous voulons voir la Russie, isolée, diplomatiquement, et nous examinerons toutes les options pour y parvenir« , a déclaré ce porte-parole, rapporté par les médias internationaux.