L’impuissance féminine : voici tout ce qu’il faut savoir sur ce phénomène qui détruit les couples
Quand on parle d’impuissance chez l’homme, tout le monde fait aisément la relation avec une dysfonction érectile. La qualité des érections ne permet alors plus les relations sexuelles au bon vouloir de Monsieur (ou de Madame). Mais qu’en est-il de l’impuissance féminine ? Découvrez tout sur celle féminine dans cet article.
L’impuissance ne concerne pas que les hommes; et bien que la plupart du temps, on le considère comme un sujet tabou, ce trouble ne doit pas être pris à la légère.
Malgré le désir souvent profond d’y parvenir, certaines femmes ne peuvent atteindre l’orgasme, d’autres péniblement. Dans d’autres cas, le désir est absent et la relation sexuelle épanouissante est compromise par des désordres psychiques. Enfin, des douleurs lors de la pénétration peuvent annihiler tout plaisir. Le vaginisme est une forme particulière d’impuissance féminine : une contraction vaginale survient à la pénétration et entraîne des douleurs.
Les facteurs psychologiques tels que le stress, l’anxiété, les angoisses ou la peur peuvent impacter considérablement le désir féminin et la qualité des relations sexuelles. Ils sont parfois internes au couple ou externes dans d’autres cas. Les antécédents de viol impactent souvent la vie sexuelle des victimes sur de longues périodes.
Les causes physiques de l’impuissance féminine
Les infections vaginales ou urinaires, les inflammations ou allergies vaginales, ou encore l’endométriose provoquent des douleurs à la pénétration. Certaines maladies diminuent considérablement le désir féminin par fatigue et épuisement des ressources. Des médicaments peuvent tarir la lubrification vaginale (certaines pilules, antidépresseurs…) et entraîner des douleurs. D’autres entravent l’atteinte de l’orgasme clitoridien par diminution de la perfusion sanguine.
Les manifestations de l’impuissance féminine
Les femmes ayant ce trouble présente souvent un ou plusieurs des critères suivants :
– une difficulté à avoir de l’orgasme lors d’un rapport sexuel, malgré une stimulation sexuelle intense
– une perte du désir sexuel
– une douleur lors des rapports sexuels ; les douleurs peuvent être superficielles ou profondes et peuvent être ressenties pendant ou après la pénétration
– une anxiété sexuelle associée à un certain dégoût pour les activités sexuelles
Comment y remédier ?
La prévention de l’impuissance sexuelle chez la femme repose sur la prévention des facteurs et situations favorisant. Il est conseillé de prévenir les différentes maladies et infections comme la vaginite, les infections, l’endométriose. Des surveillances médicales sont parfois utiles pour les femmes à risques de ces affections. Les états dépressifs doivent être traités. Une bonne relation avec son partenaire est la base de la prévention de l’impuissance sexuelle chez la femme (complicité, communication, …).
Les dysfonctions sexuelles chez la femme nécessitent une prise en charge spécifique et ne doivent pas être prise à la légère. La prise en charge est axée sur la psychothérapie, qui consiste à s’entretenir avec la femme afin de l’aider à comprendre ses problèmes et à mieux les cerner. Certaines causes détectées peuvent nécessiter des méthodes de rééducation comme le cas des dyspareunies(douleurs ressenties pendant et après les rapports sexuels). Les médicaments ou l’hormonothérapie sont utiles en cas de troubles organiques ou psychique (anxiété, dépression). Les médicaments sont essentiellement prescrits par un médecin.
La sexothérapie est une méthode thérapeutique qui peut également aider la femme soit de façon individuelle soit en couple.