Washington a annoncé des sanctions contre des responsables éthiopiens et érythréens. Les Etats-Unis accusent les concernés d’avoir mis de l’huile sur le feu dans le conflit de Tigré.
Les Etats-Unis ont décidé de la restriction de visa pour certains responsables de l’Ethiopie et de l’Erythrée, déplorant qu’ils n’aient «pas pris de mesures significatives pour mettre fin aux hostilités». Les restrictions visent «d’actuels ou d’anciens responsables gouvernementaux éthiopiens ou érythréens, des membres des forces de sécurité et d’autres personnes […] responsables -ou complices- d’avoir nui à la résolution de la crise au Tigré», a indiqué, dimanche, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
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« Le peuple au Tigré continue de souffrir de violations des droits humains, d’abus, d’atrocités, et a urgemment besoin d’une aide humanitaire qui est bloquée par les militaires éthiopiens et érythréens, ainsi que par d’autres acteurs armés », a déploré Antony Blinken dans un communiqué, dimanche.
Les restrictions de visa visent « d’actuels ou d’anciens responsables gouvernementaux éthiopiens ou érythréens, des membres des forces de sécurité et d’autres personnes, pour inclure des forces régionales et irrégulières de l’Amhara et des membres du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) », selon lui.
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Les Etats-Unis prévoient également des restrictions « de grande échelle » en matière d’assistance économique et sécuritaire à l’Ethiopie, mais prévoient en revanche de poursuivre leur aide humanitaire dans les domaines comme la santé, l’alimentation et l’éducation.
