Après le nul concédé contre Gérone (1-1) ce dimanche en Liga, le Real Madrid s’en est pris à l’arbitrage au cours de la rencontre, jugé scandaleux par le champion d’Espagne en titre.
Le Real Madrid recevait Gérone ce dimanche à l’occasion de la douzième journée du championnat espagnol. Malgré toutes leurs velléités offensives, les Madrilènes n’ont pu remporter ce duel et ont été contraints au partage des points (1-1). Vinicius Jr (70è) avait ouvert le score pour la Casa Blanca, avant que Stuani (80è) n’égalise sur un penalty très litigieux accordé par l’arbitre. Par la suite, Rodrygo croyait donner la victoire aux siens, mais le juge de la rencontre refusait sa réalisation pour une faute sur le gardien. Des situations qui ont évidemment provoqué la colère du Real Madrid après la rencontre.
«Je n’aime pas parler des arbitres mais je le ferai aujourd’hui. Ce n’était pas un penalty. C’était clair. Le ballon a touché la poitrine d’Asensio», a tout d’abord déclaré Carlo Ancelotti en conférence de presse, avant de surenchérir. «Asensio n’a jamais touché le ballon avec son bras. Ils l’ont inventé (…) Le but de Rodrygo ? Je ne peux pas en parler pour être honnête. Il y a des règles. Mais le penalty n’a jamais été un penalty», a-t-il expliqué.
Le technicien italien n’est pas seul à avoir montré sa colère, son latéral droit Dani Carvajal s’est aussi emporté au micro de Movistar. «Impossible… Ce n’est pas possible», a-t-il lancé avant de temporiser: «nous n’allons pas donner plus d’importance au penalty, parce qu’il a été sifflé et c’est tout. Nous devons corriger les erreurs, travailler et continuer à progresser. En fin de compte, nous sommes dans une bonne situation. N’importe quelle équipe voudrait être là où nous sommes. Nous avons eu de bonnes occasions, mais une action sur coup de pied arrêté nous a condamnés et nous n’avons pas pu obtenir les 3 points».
Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, Thibaut Courtois s’est montré sobre au moment d’évoquer ces faits de jeu: «je ne pense pas que cela (la main d’Asensio, ndlr) soit sifflé en Ligue des champions. Ils pensaient que c’était une main et c’est tout. C’est très rare, parfois c’est une main, parfois non. On ne sait pas quand c’est le cas». C’est clair, les décisions de Mario Melero Lopez lors de cette rencontre de la douzième journée de Liga resteront largement discutées en Espagne.